Le magazine Funds a consacré, dans son numéro de juin dernier, un article dédié à l’investissement dans la forêt ou la vigne. Pascale Baussant a été interviewée à cette occasion pour donner son avis sur ce type d’investissement.
Tout d’abord, soulignons que ce type d’investissement en « actifs naturels » présente une source de diversification patrimoniale porteuse de sens.
L’investissement dans la forêt (en France ou en Europe) peut être accessible aux particuliers soit en direct (généralement pour des montants significatifs et nécessitant une gestion en direct appropriée), soit par l’intermédiaire de groupements forestiers. Ces derniers permettent un investissement mutualisé et une gestion déléguée.
La société de gestion leader en France proposant l’investissement dans les groupements forestiers est France Valley, et elle propose plusieurs véhicules d’investissement. De nouveaux acteurs sont également apparus depuis peu.
Attention, ce type d’investissement nécessite une vigilance particulière, l’analyse préalable et le conseil d’un professionnel s’avèrent judicieux.
Plusieurs avantages fiscaux existent pour l’investissement dans des groupements forestiers : soit une réduction de l’impôt sur le revenu 25% pour un investissement réalisé avant le 31 décembre en 2023 (sous réserve de conserver les parts du groupement forestier un certain nombre d’années, et sous réserve de respecter le plafonnement des niches fiscales de 10 000 € par foyer fiscal), soit une exonération de 75% des droits de transmission en cas de décès. Il convient de bien se renseigner avant toute souscription pour vérifier de quels types d’avantages l’on peut bénéficier.
L’investissement dans un groupement forestier est un investissement long terme et peu liquide. De plus, le risque climatique peut peser sur la forêt. De façon générale, ce type de solution d’investissement doit s’envisager de façon extrêmement minoritaire dans un patrimoine.
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