Il y a quelques jours, le gouvernement a fait différentes annonces. Notamment sur la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les seules résidences principales, suppression étendue aux ménages les plus aisés à compter de 2020 et jusqu’en 2022.
De plus, une possible modification du barème de l’impôt sur le revenu a été évoquée. En 2018, le barème de l’impôt sur le revenu était le suivant :
Barème revenus 2018
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Taux d’imposition à appliquer
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Jusqu’à 9 964€
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0%
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De 9 964€ à 27 519€
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14%
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De 27 519€ à 73 779€
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30%
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De 73 779€ à 156 244€
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41%
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Au-delà de 156 244€
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45%
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Si la loi de finances pour 2020 est adoptée suivant les annonces qui ont été faites, le barème de l’impôt sur le revenu sera le suivant :
Barème revenus 2019
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Taux d’imposition à appliquer
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Jusqu’à 9 964€
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0%
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De 9 965€ à 25 405€
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11%
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De 25 406 à 72 643€
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30%
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De 72 644€ à 156 244€
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41%
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Au-delà de 156 245€
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45%
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Le gouvernement souhaite donc diminuer les seuils d’entrée dans les tranches supérieures. Cela a pour conséquence une entrée plus rapide dans une tranche plus taxable.
La baisse de 3 points va bénéficier aux contribuables avec un revenu maximum de 25 405€ (pour une personne seule). Pour ceux qui sont imposés dans la tranche de 30%, l’avantage maximum sera de 125€ par part. Enfin, concernant les personnes taxées à un taux de 41 ou 45%, il n’y aura aucun avantage fiscal. On pourrait penser que ce changement serait neutre pour eux, seulement il n’en est rien. En effet, normalement, chaque année le barème est revalorisé en fonction de l’inflation, ce n’est pas le cas dans cette situation. Cela conduit alors à une augmentation des impositions pour les personnes dans les tranches les plus hautes si le barème est voté comme tel.
Article rédigé par Béatrice Fichou, stagiaire chez Baussant Conseil