Il a toujours existé une variabilité naturelle du climat. Cependant, depuis la révolution industrielle, 100% du réchauffement climatique résulte des activités humaines. En effet, chaque année, des dizaines de milliards de tonnes de gaz à effet de serre sont émises et restent bloquées dans l’atmosphère. Cela provient du fait que les puits de carbone naturels, comme les forêts, les sols et les océans ne sont plus en mesure d’absorber le CO2 émis.
La production de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique, est l’un des phénomènes principaux de la crise écologique que nous vivons. Le réchauffement fragilise les écosystèmes, ce qui cause notamment les fortes périodes de canicules ou d’inondations que nous connaissons.
Pour tenter de limiter l’impact du réchauffement climatique, les Accords de Paris ont fixé comme objectif une trajectoire de 1,5°C et tout dépassement de cette hausse conduirait à un emballement climatique irréversible. Malheureusement, le réchauffement climatique n’est pas le seul sujet préoccupant car la crise écologique résulte du franchissement de plusieurs limites planétaires. Celles-ci représentent des seuils à ne pas franchir afin de préserver les écosystèmes mondiaux. A ce jour, sur les neuf limites planétaires répertoriées, trois sont entièrement dépassées et trois autres sont très proches du dépassement. C’est par exemple le cas de l’érosion de la biodiversité et de l’acidification des océans. Les limites planétaires, bien que nombreuses, ne peuvent être étudiées de façon séparée car les indicateurs environnementaux sont interconnectés, ce qui rend la crise systémique.
La crise écologique est devenue un sujet préoccupant car les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement se font aujourd’hui véritablement ressentir. En effet, le résultat n’est visible que lorsqu’on atteint un point de bascule écologique, seuil à partir duquel les perturbations écologiques déclenchent d’autres phénomènes et réactions en chaîne qui viennent aggraver la crise. Il existe aujourd’hui deux points de bascule atteints : le climat et la biodiversité.
Pour éviter d’atteindre un point de non-retour, il est donc nécessaire de réduire au maximum la production de CO2 liée à l’activité humaine. Il est également impératif de prendre en compte toutes les familles d’enjeux en même temps, à savoir le climat, la biodiversité, la pollution et l’équilibre des milieux afin préserver au mieux nos écosystèmes.
Cet article s’inscrit dans une étude en trois temps destinée à comprendre la crise écologique pour réinventer l’entreprise. Les deux articles à venir constituent ainsi la suite de l’étude avec pour thématiques prochaines :
• Les liens entre le modèle socio-économique et la crise écologique
• Transformer l’entreprise pour la transition écologique
Cette trilogie d’articles est tirée du MOOC dispensé par le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D).
Le C3D est une association réunissant plus de 200 directeurs du développement durable et de la RSE d’entreprises diversifiées et de toute taille. C3D rassemble donc des acteurs œuvrant pour créer des entreprises plus responsables. L’objectif de l’association est de détecter les tendances sociétales actuelles et de demain afin d’influencer les décideurs et leaders d’opinion pour accélérer la transformation des modèles économiques.
Article rédigé par Charlotte Payart de Fitz James, conseiller en gestion de patrimoine stagiaire chez Baussant Conseil
Retrouvez nos coordonnées ici : https://www.baussantconseil.com/contact/
Retrouvez les actualités de la gestion de patrimoine sur notre blog comme notre dernier flash info sur la situation en Ukraine
